samedi 2 octobre 2010

Rentrée, nouvelle vague de nouveautés.


J'avais ce rêve un peu étrange, un peu immense, de briser les lois de la gravité. Comme si ce fil intangible, qui nous attirait irrémédiablement vers le vide se serait rendu flexible pour mes soupirs. Comme si on allait vraiment contre les lois de la gravité, tu sais. A contre courant. Le monde est une infâme mer dont le capitaine caresse la dérive. J'avais ce rêve, un peu bête, d'être contre tout ça. 

Je rêvais juste d'être contre toi

dimanche 27 juin 2010

Art Rock 2010.

(Air @ La Passerelle, Grand Théâtre)
(Air & The Hot Rats @ La Passarelle, Grand Théâtre)

(Band of Skulls @ La Passerelle, Le Forum)

(Appareil photo interdit dans le site; mais photos clandestines peut-être à venir)


Vendredi 21 mai, 15H, l'oiseau débarque en ville, tandis qu'une autre plume use de son encre pour un certain bac blanc de littérature. 15h55, la sonnerie retentit, il est temps de retrouver, de se trouver juste. Quelques pas égarés d'un côté & une énorme boule dans la gorge de l'autre. Première rencontre sous un soleil éclatant. Des mots, des mots, des mots. Les deux petites ailes conduisent l'oiseau dans son antre, on se prépare rapidement, puis on va retrouver les autres. Air (& The Hot Rats), pour commencer. Puis le groupe Band of Skulls, le DJ Vitalic et enfin jusqu'à 3H du matin, Jamaica en musique de fond. On rentre, on rit, on rencontre Elephant Man, on dort.
Samedi 22 mai; On se lève, on rentre: on commate. Puis on se prépare à repartir.
Repas gastronomique au parc des promenades, sandwichs au poulet, chips barbecue, cookies,
gâteaux fourrés, bon appétit. On se balade, exposition de Troy Henrisken et visite au musée d'Arts Numériques. "Il fallait faire la queue en fait." On repart, lunettes de soleil sur le nez nous voilà à regarder Rachid Taha & Mick Jones, à se remuer sur un air de "Should I stay or should I go?". S'en suit Coeur de Pirate puis Peter Doherty (bien présent, accompagné de sa bouteille de vin rouge). & enfin les énormissimes Caravan Palace, histoire de bien finir la soirée. On traîne un peu, on rentre, on dort (inconfortablement), on se lève: Dimanche 23 mai.
Même routine, on commate, on se lave, on part à Saint-Brieuc. Repas de milieu de l'après-midi:
aujourd'hui ce sera un Mezzo di Pasta. On s'installe dans un petit champs, à l'ombre d'un arbre, on se
fait attaquer par les fourmis. C'est à trois que nous repartons. On commence par The Go! Team. Puis on sort du site pour s'installer en terrasse et y voir des amis jouer. Nous passons ensuite au père Dutronc plutôt en forme. Après cela on change de scène pour aller jeter un coup d'oeil à Bibi Tanga. Puis on court au rappel de Gaëtan Roussel "Time to get away..." en tête pendant une semaine, mais agréable moment. Puis pour finir un concert en 3D avec les Novak 3D Disco. Une chanson et on finit sur les canapés. Nous rentrons, la lune est orange et énorme. Les oreilles bourdonnent et des flash dans les yeux.
Lundi 24 mai, l'oiseau prend son envol.

vendredi 25 juin 2010

Parfois, je le regardais et j'avais l'impression qu'il souriait. J'écris pour ne rien dire et me tais pour parler.


Traverser le vent sans plus réfléchir, sentir la brise réparatrice. 
Il y a des pluies acides qui vous tombent dessus et qui vous brûlent le coeur. Qui vous trempent de peur. Des lumières au fond de tunnels, tunnels de peines ; en rêve ont brisé nos chaînes. Et les instants intemporels qui frappent la poitrine éclaboussent de sourires les pellicules argentées ; les instants sont perlés. Les instants sont rêvés. 
Je voudrais seulement vivre l'abstrait. À grande bouffée.

mardi 1 juin 2010

De deux choses l'une, l'autre c'est le soleil.


J'ai encore fais ce rêve. Le littoral me désespère. A contre courant tes pas : courant contre t’y es pas. Abîme de rêves effervescents. Mousseux comme le paracétamol dans l’eau trouble de ton verre à bière. 
La beauté est nonchalante, la beauté est inexplicable, la beauté n’est pas où on le pense. Et j’avais trouvé la beauté, mieux, je l’avais emprisonnée entre mes doigts. Mais comme tout ce qu’on emprisonne ; elle a filé. Et je filerai aussi vite que le temps, plus loin que le vent. Fugitive du corps dans lequel on m’a élue domicile. Fugitive de l’arceau qui colle à la peau. J’ai encore fais ce rêve. Et je sais que je le referai. L'espace d'un instant, majestueusement ; j'étais subjuguée. J'étais le souffle chaud de la Liberté.


J'étais l'aura fluorescent ; de songes évanescents. 



dimanche 16 mai 2010

C&A; Faites ce qu'il vous plaît.


Salutations les oisillons. Nous sommes désolées du manque de créations ces derniers temps, mais nous avons chacune des obligations, à notre plus grand malheur (hé oui, personne n'échappe au baccalauréat et à l'avenir incertain). Le Festival Art Rock qui nous réunit sous peu arrive à grands pas (J-5!). Effectivement, un bon set nous attend. Trois jours entiers partagés entre Air, Peter Doherty, Vitalic, Caravan Palace, The Go! Team et bien d'autres. En clair, de quoi s'attendre à un article dès notre retour sur tout cela.

À la fête ne manquera plus que le beau temps, d'ailleurs, souhaitez nous du soleil! 

mardi 23 mars 2010



Baillement suprême face à ce monde qui m'entoure.
Puiser dans l'eau claire de ses rêves, sans cesse et n'en avoir de cesse.
La grisaille des âmes, délabrant le ciel.
Tremblement suprême dans le fin fond de mon être.
Douce lumière, chuchotement téméraire.
Je perds mes ailes.

mercredi 10 mars 2010

Ethereal


Je rêve de lieux sans noms et de têtes sans visages. D'un peu d'espoir dans tes discours tristes. D'un peu de passion, est-ce que ça existe encore dis, la passion? Ou est ce que les gens ici sont tous fiers d'être tristes? Questions lancées à la nuit. Celle dans laquelle je m'enfuis, vous voulez que je m'y engouffre mais moi, je ne fais qu'y fuir. Il y a de la pluie sur mes épaules et des larmes de nuits sans sommeil sur des souvenirs de fossettes. C'est elle qui m'enlace de ses douces mains de soies d'où des perles tombent de ses bras, et la mort est plus douce que tes baisers, je ne l'aurai jamais cru. Il manque un second être à mon rêve. Blême.