mardi 23 février 2010

Rouge Vesprée


Et parfois dans le silence de mes nuits, comme ça, sans bruit je t’entends, et tu ris. Tu ris, et c’est comme un éclair qui déchire le ciel, enveloppé de cette authentique pureté, légère et en paix. Et te voilà qui déploie tes ailes ; alors je me fais hirondelle. Je cherche au bout de cet éclat la délivrance et l’espérance ; je les admire qui dansent. Je cherche mes mots et tu sors le drapeau. Je le brandis à travers le vent et il forme des volutes enchantées qui défis le temps. Tu m’appelles Colombe ; retiens moi quand je tombe. D’un regard penché je guète l’étincelle, c’est elle seule qui décèle ; le moindre mystère. Et ce feu qui nous consume, dit moi que toujours il s’allume. Dans les profondeurs de nos deux cœurs, apposes-y le mot Bonheur. Et tes sourires toujours, comme pour apaiser le mot Amour. Tu étreins mon frisson et puis clâme cette douce chanson. L’absence c’est tourné vers le silence, le silence n’étant plus qu’insouciance. Enfin ; je danse. Insomnie Bleutée. Vapeur vespérale qui m’enivre ; je suis ivre. Quelquefois c’est simple, tellement simple ; comme une larme de joie qui s’échappe d’un regard enfantin. Murmure à la pluie, j’ouvre la fenêtre et laisse entrer la nuit. Et je ne t’entends plus qui ris.