mardi 23 mars 2010



Baillement suprême face à ce monde qui m'entoure.
Puiser dans l'eau claire de ses rêves, sans cesse et n'en avoir de cesse.
La grisaille des âmes, délabrant le ciel.
Tremblement suprême dans le fin fond de mon être.
Douce lumière, chuchotement téméraire.
Je perds mes ailes.

mercredi 10 mars 2010

Ethereal


Je rêve de lieux sans noms et de têtes sans visages. D'un peu d'espoir dans tes discours tristes. D'un peu de passion, est-ce que ça existe encore dis, la passion? Ou est ce que les gens ici sont tous fiers d'être tristes? Questions lancées à la nuit. Celle dans laquelle je m'enfuis, vous voulez que je m'y engouffre mais moi, je ne fais qu'y fuir. Il y a de la pluie sur mes épaules et des larmes de nuits sans sommeil sur des souvenirs de fossettes. C'est elle qui m'enlace de ses douces mains de soies d'où des perles tombent de ses bras, et la mort est plus douce que tes baisers, je ne l'aurai jamais cru. Il manque un second être à mon rêve. Blême. 

Nuvola


Vraquissime mots choisis, entre folie et non dits.

Je frémis, toi, tu souris. Ça ne devrait être que ca de vivre. 
Ce matin le ciel, ce soir cette trainée d'ailes; Déployant le mystère. 
Le temps soulignant notre course à travers le vent. 
Mots oubliés, mots chantés, écrits inhumés; Fuite après la Liberté. 
Que veux-tu, le temps n'est qu'impromptu. 
Opuscule qui me bouscule; Je recule.

Trop peu d'encre sur ma page, et pourtant, je ne peux que lever l'ancre. Sans l'écriture je ne suis; Plus.